Aaah Garage Band! Quelle belle invention! Encore faut-il savoir s'en servir! Après avoir découvert la magie de la chose (oui c'est un peu comme si, fatigué par l'heure de route qui vous sépare de chez vous à votre boulot, vous découvriez subitement un passage secret qui vous permet de faire le trajet en cinq minutes... Quelle image!), je me suis donc lancée à l'assaut de ce beau joujou! Résultat: on peut transformer le son du uku en un genre de uku électrique, on entend mieux ma voix (mouarf, la justesse!) et puis on rajoute un peu de réverb... Le tout donne envie de s'amuser follement!
Je vous conseille d'écouter la première version de Montreal postée sur ce même blog... La différence est - je l'espère - saisissante!

Une petite reprise comme ça en passant, avec un ukulélé pas super bien accordé...
Montréal, d'Arianne Moffatt. Une québécoise qui ne glapit pas comme Céline Dion.
A écouter avec délectation son dernier album Le coeur dans la tête.

Ah, j'allais oublier: la phrase du jour (voire du mois) à retenir: "Le ukulélé est à la guitare ce que le string est au caleçon"... Signée Thomas Fersen.
Veut-il dire par là que le ukulélé est plus élégant que la guitare, ou tout simplement plus petit et moins dissimulateur? En tout cas, le chanteur peut se vanter d'avoir un bel interview dans les pages du monde de ces jours-ci (c'est par ici ).

Parce que l'inspiration ne pousse pas comme les champignons en automne (oui, ça se saurait), voici une reprise. Les mains d'or, de Bernard Lavilliers. Ah, Bernard...
Je suis une grande fan de Bernard... Ce côté santiagues sur petit pantalon de cuir noir, grosse créole qui pendouille négligemment à l'oreille, regard un peu de biais et sourire narquois... Ok, chez Bernard, ce n'est pas son look qui me fait vibrer, ce sont plutôt ses textes, sa poésie et ses mélodies (n'est pas M. Pokora qui veut... pour le look super travaillé j'entends... pas pour les textes... huhu).

Cette chanson a été écrite pour son père, ouvrier aux "mains d'or" tellement peu reconnues par ceux qui font et défont ce monde. Bernard aime bien militer en chantant, on ne va pas s'en plaindre!

"Quand je fais plus rien - moi, Je coûte moins cher - moi, Que quand je travaillais - moi, D'après les experts"
"J'me tuais à produire, Pour gagner des clous, C'est moi qui délire, Ou qui devient fou"