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    Et voilà, 2010. Déjà pour certains, enfin pour d'autres. Quoi qu'il en soit, il faut bien se faire à cette nouvelle décade. En ce qui me concerne, j'ai décidé d'éviter de psychoter du genre "j'aime pas les années paires" ou "j'aime pas les années avec un zéro"... Méthode Coué: tout va bien, tout ira bien, tout va pour le mieux!

    Pour commencer ce début d'année en musique, je vous poste une petite ritournelle née dans les verdures cantaliennes pendant mes vacances. Le Père Noël m'a apportée (merciiiii Père Noël) une pédale JamMan.

    Voilà à quoi elle ressemble:
    446 image med Digitech-JamMan

    — Pour ceux qui connaissent, ils se disent: dans quelle galère elle se lance!

    — Pour ceux qui ne connaissent pas, le principe est simple: j'enregistre quelques secondes de ukulélé, qui vont se jouer en boucle jusqu'à ce que j'appuie de nouveau sur la pédale. On peut donc accumuler les boucles: voix comme instrument. Anaïs a utilisé ce genre d'instrument à merveille sur son Cheap Show. (à 2'36'' dans la vidéo)

    Les prouesse de Khalid K valent également le détour. Mais le plus connu reste Mathieu Chedid (Bisou, instant midinette!). Un petit extrait d'un spectacle durant lequel il utilise ce spectacle...

    Voilà voilà... Alors après tout ça, j'ai décidé d'y aller molo. Au lieu de faire une "loop" (un certain nombre de mesures qui fait une boucle), j'ai commencé par une boucle simple. J'ai donc joué les accords de mon petit air au ukulélé, de la durée totale de la piste. Puis j'ai additionné les pistes, au gré de mon imagination et de mes envies. Il y a des pains et des faussetés, mais pour un début, j'avoue être plutôt contente!

    Ah, et puis sinon, la basse, je kiffe trop ma race. Même si je me fais tapper sur les doigts par Renaud car je n'ai pas les bonnes positions, je m'éclate! Je vous aurais bien posté une photo de mon ampoule au pouce, mais c'est un peu gore, comme ça, de but en blanc, dès le début de l'année!

     


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  • Oyé oyé, braves gens,
    Après avoir rangé tout mon barda, mis ma robe rose dans la machine à laver et rangé correctement mes souvenirs dans une petite boîte toute jolie, me voilà fin prête pour vous livrer quelques photos souvenirs de notre tournée triomphale (ahah!) dans le Sud. En bonne Marseillaise d'un jour, je dirais même notre tournée "mondiale" du Sud. Et qui dit tournée "mondiale", dit éléments incontournables. Car, oui, je vous le dis bien haut, nous n'avons rien à envier à Johnny et à ses descentes en hélicoptère dans un stade surpeuplé…

    — Qui dit tournée, dit bus de tournée. Alors bon, comme les transports routiers sont devenus un peu ringard — et dans un souci évident d'écologie —, nous avons décidé de voyager en train. Il faut dire que pour rejoindre le Sud lorsqu'on habite Paris, le TGV reste la meilleure solution. Mercredi après-midi, sur le quai de la gare de Lyon, je revois encore Adrien me dire - un brin idéaliste ou irréaliste, au choix —: "je n'ai jamais eu de soucis avec les trains". Ahah, cher ami, n'oublie pas que tu voyages avec Ginette, la Pierre Richard du transport sur rails, celle qui rate ses correspondances à Clermont-Ferrand pour cause de crotte de vaches sur la voie. Total: sur environ 5 trajets, nous avons eu 4 retards. Dont un pas piqué des vers, comme dirait l'autre. 3h30 pour rejoindre Marseille d'Avignon, au lieu d'une heure. Et puis, nous avons eu droit au dernier cri des TER, des trains que tu n'oses même pas baisser le store parce que tu ne te rappelles plus si t'es à jour de ton vaccin du Tetanos.

    Des poètes étaient passés avant nous et avaient inscrit sur le tissu bleu douteux des sièges: Joseph te kiéro… Chacun son truc! Malgré tout, nous avons pu longer la mer et apprécier une arrivée sur Marseille entre calanques et petits ports de pêche. Fort agréable en somme. Merci la SNCF!

    — Qui dit tournée, dit concerts tous les jours. Et pour le coup, nous étions bien lotis: 5 concerts en trois jours. Bars, associations étudiantes, maison à la campagne, notre programme a été varié et fort agréable. Mais il faut bien reconnaître que ukulélé+voix de Ginette ne sont guère appropriés au bagout marseillais. Il a fallu gueuler, s'égosiller, chanter devant des fesses et des dos alcoolisés et faire face aux sans-gênes qui, à deux mètres de nous, piaffaient sans retenue et qui venaient nous dire: "mais on ne comprend pas, quand tu chantes"… Envie de passer par un trou de souris! Heureusement, Adrien était là pour m'applaudir et me soutenir. L'auto-congratulation a parfois du bon. Autant vous dire que nous n'avons pas fait dans la dentelle: oubliés les arpèges travaillés et les passages d'émotion. Finie Amandine, A l'ombre du mont et autres chansons douces. Place aux texte bourrins, Crack, le Chat, Du monde au balcon etc. J'ai sorti le médiator pour torturer mon ukulélé et les ampoules ont poussé. Plock. Tu vois, petit, ça, c'était le 20 novembre, à Marseille…

    — Qui dit tournée, dit imprévus, évidemment!
    Ceux qui me connaissent savent que je suis plutôt du genre carrée et cartésienne. Pas de place à l'improvisation en matière de logistique. Trains, hôtels, trajets, tout était bouclé. Mais, il y a un mais… N'étant pas une fan de sport et encore moins de Beaujolais nouveau, mon agenda avait oublié de mentionner quelques événements de "menue" importance. Mercredi soir, nous sommes ainsi arrivés à Marseille sous le feu des fusées, des pétards et des mouvements de foule à l'occasion du match Algérie-Egypte. Ambiance festive, certes, mais un brin agitée pour mon petit esprit somme toute tranquille… Jeudi, autre événement: le Beaujolais nouveau est arrivé. Vous savez, le jus de raison mêlé à de l'alcool à 90°C qui a un goût de "banane, groseille et framboise", au choix. Et bien voilà, jeudi soir, nous avons dû laisser place en plein milieu de notre concert à une batucada fort sympathique mais assez envahissante qui s'est installée une grosse demi-heure devant le bar. Après une pause, nous avons repris notre musique et les percussionnistes sont venus nous accompagner. Sympa! Un bon moment finalement! Et puis vendredi, c'était OM-PSG, à Marseille. Lors de notre arrivée dans la cité phocéenne, les locaux avaient déjà revêtu leur panoplie de fans inconditionnels. Bleu et blanc, couleurs de la ville. On nous avait dit: méfiez-vous, ça risque d'être animé et chaud. Finalement, nous n'avons rien vu de tout cela, si ce n'est un bar un peu moins plein qu'à l'accoutumée aux dires du patron. Samedi? Samedi, je crois bien qu'il n'y avait rien. Ah si, la visite de Frédéric Mitterrand à la cité des Papes, juste avant notre arrivée...

    — Qui dit tournée, dit rencontres. Et on doit dire qu'on est sacrément chanceux, car nous sommes repartis avec dans la tête, une bonne brochette de gens chaleureux et gentils comme des coeurs. Nabile et Adrien, les vaillants animateurs de l'AFEV Avignon, Sintilair et tous ses copains-copines, Yan, le big boss du ukulélé made in France, sa petite famille et Sandrine, qui nous a ouvert les portes de sa demeure le temps d'un concert. Et puis, Xavier, des Chocking Smokers, Julie, Nico et les autres. J'en oublie certainement et ça fait un peu bisounours, mais c'est comme ça! Ah et puis j'allais oublier Alphérix, habitué du Longchamp Palace, où nous avons joué vendredi soir. Une vraie trogne de gaulois, avec les bacchantes et des poèmes sous le coude. Et son pote, aux allures de Popeye aux cheveux longs qui est venu nous voir, l'air intrigué: " il faut que vous me disiez comment vous avez fait pour rétrécir les garçons sur votre affiche… Il faut que je sache, ça me mange le cerveau depuis trois jours…" Tout ça avé l'accent, évidemment!!

    Je pourrais aussi vous parler de la maniaco-dépressive rencontrée sur le quai d'Avignon lors de notre périple de trois heures, qui nous a pris en affection et qui déversait tout son fiel devant le jeune contrôleur un peu gêné et nous, carrément amusés...

    Et puis, une tournée, c'est évidemment de grands moments de solitude sur scène, d'autres de purs bonheur sur un morceau réussi aux petits oignons (nous sommes la réincarnation des Poppy's), des pliages, des dépliages de sacs de couchage, les petits-dej de Sintilair genre on se croirait dans la pub Ricoré tellement c'était bien, des bonnes rigolades (course de duvets, papotages entre filles sur des trucs de filles (la pierre d'Alun, c'est juste ex-tra-or-di-naire) sous le regard médusé des garçons, dix-mille s.m.s. envoyé en trois jours, sous le regard amusé d'Adrien… Un véritable inventaire à la Prévert, à la saveur particulière et au goût d'y reviens-y!


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  • Et voilà, comme toutes les bonnes choses ont forcément une fin, il a bien fallu se résoudre à quitter le Sud. Sous la grisaille, coup du sort, après quatre jours de temps estival. Le ciel voulait nous faciliter le départ, sans doute!
    En attendant que je vous mette les photos de notre séjour, voici déjà un petit avant-goût. Une photo prise lors de notre concert privé à Meyrargues, au Nord d'Aix-en-Provence, samedi après-midi. Une ambiance très sympa, conviviale et ensoleillée!
    Il y aurait tellement de choses à raconter que je ne sais pas par où commencer, alors je vais recentrer un peu tout ça pour vous en faire un résumé digne de ce nom, dans les prochains jours. Et puis, Adrien-Tarantino était là pendant tout le voyage pour filmer tous nos faits et gestes (et pas les plus glorieux, évidemment, sinon ça ne serait pas drôle!). Ça promet...

    Allez, à très vite pour de nouvelles aventures!!


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  • Je prends un peu de temps, dès le lever (j'suis une ouf!) pour vous raconter en quelques phrases notre journée d'hier jeudi.
    Un petite journée, deux concerts et les garçons qui sont en train de manger une banane pour avoir la pêche.
    Premier petit concert à l'AFEV, dans les locaux de la fac d'Avignon, à midi. Super accueil des gens de l'association, Nabile et Adrien (merci à la mamie pour le taboulet!!). Bon ben voilà, un petit tour de chauffe pour entamer notre tournée triomphale (sisi...) dans le Sud. Ensuite, petit tour de ville, avec notre guide particulier et marche au radar, avant de s'écrouler comme des crottes pour ronfler (enfin, ça, c'est surtout les garçons, les filles ne ronflent pas, c'est bien connu!).
    Puis le soir, concert à la Cave des Pas sages, dans la rue pavée des Teinturiers. Concert tout acoustique, donc préparation psychologique à sortir ma voix de Barry White... Et le petit détail auquel nous n'avions pas pensé: hier soir, c'était la soirée primeurs, beaujolais nouveau et tout et tout... Et qui dit primeurs à Avignon, dit fanfare dans les rues. Youuuhouuu! Alors bon, au milieu de notre set, après quatre chansons, il a bien fallu se rendre à l'évidence: ma superbe voir de baryton ne couvrira jamais le bruit des tamtams. Alors nous nous sommes arrêtés pour laisser place à la troupe de percussionnistes... Un certain temps... Puis nous avons rejoué, un set surréaliste à mélanger le chat, Gimme gimme gimme, avec les tambours de la fanfare qui nous accompagnait et un petit bébé qui nous regardait l'air circonspect (genre "ouuuuaaa il adore nos chansons... En fait je pense qu'il était en admiration devant mes lunettes qu'il essayait de choper à pleine main")... Voilà, donc nous avons joué, dans un bar bondé où tout le monde parlait primeur et avait les oreilles remplies de vin. Donc, à la fin de chaque morceau, nous avons décidé de nous applaudir nous même (spéciale dédicace à Fleur et à son chéri pour les choeurs sur Mon petit voisin!). Bref, on a bien rigolé, joué à donf méga death et j'ai... toujours de la voix... Mais c'est un truc de psychomaniaque, je suis surhumaine!

    Bon allez, c'est l'heure du petit dej, les garçons ont les yeux "en couille d'hirondelle" comme on dit chez nous. Et sachez qu'à Avignon, les moustiques ne sont toujours pas morts. J'aime pas le beau temps!!

     Ce matin, direction Marseille!!


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  • Et voilà, nous sommes bien dans le Sud, cong! Ce matin, petit thé chez l'ami Sintilair à Avignon avant de partir jouer. Les cernes vaillantes, nous posons enfin nos énoooormes sacs à dos.

    Allez, un petit message plus long tout à l'heure!


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