• Glühweinner Massaker: c'est quand qu'on y retourne??

    Voilà, ça y'est, c'est fini... Snif... Déjà!
    Si vous bien lu ce blog, (c'est le test), vous savez sans doute que nous étions ce week-end à Francfort. Nous avions été invités par Iso Herquist , pour jouer au... Attention je prends mon souffle: GlühweinMassaker Null Acht ! Pendant une même soirée, quatre groupes se produisent et le public peut boire du vin chaud et manger des frites de Noël.

    Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'on a "kiffé notre race" comme diraient les djeunes (que nous sommes encore!). L'organisation était nickel, l'accueil formidable, le public sympa et festif, l'ingé son pro, les fumigènes piquants, les lumières rougeoyantes et les buddy boys super méga trop top cool! Comment raconter tout ça sans tisser un roman...? Simple comme bonjour: procédons par thème!

    Le trajet /

    Comme lors de notre envolée à Gross Umstadt , nous avons loué une voiture. Une splendide Kangoo qui nous donnait un air de famille nombreuse (en se demandant bien où étaient passés les parents). Un peu serrés...? Non, même pas. Imaginez, on a même joué du ukulélé pendant le trajet. Ok, j'ai bien conscience que ce n'est pas un record incroyable et que jouer de la contrebasse dans une smart aurait été vachement plus vendeur, mais on fait avec ce qu'on a. On a donc chanté des chansons paillardes mignonnes, on a cherché des rimes paillardes toujours de bon goût et on a fait rimer sac à dos avec "lolo" banjo. Et je suis en mesure de dire officiellement, ici bas, que je crois qu'à ce petit jeu-là, j'ai battu les garçons en surfant sur l'effet de surprise. Ginette, 10 points!

    Les imprévus /

    Même pas drôle, y'en a pas eu! On partait sans trop savoir à quoi s'attendre, donc pas de mauvaise surprise. L'arrivée à Francfort de nuit a été un jeu d'enfant (ouais, mais, sans le GPS, les mecs, et ben, nous n'en serions pas là aujourd'hui!). On s'est donc retrouvé dans un quartier de Francfort réputé comme "glauque", dixit Nils, notre traducteur préféré. Mais même ça, ça ne nous a pas fait peur. Pff, il nous en faut plus!

    La salle /

    Je vous trouverai des photos, mais pour résumer et si on a bien tout compris, il s'agissait d'un ancien hangar d'abattoirs. Glop, direz-vous! Et bien même pas peur! Des concerts ont régulièrement lieu et tout est prévu pour que tout se passe dans les règles de l'art. Un coin bar plutôt cosy, un "backstage" où les éplucheurs clandestins de patates de Noël se sont relayés une bonne partie de l'après-midi etc. etc.

    La soirée /

    Bon, nous avons eu un petit moment de flottement quand on a vu que le rose de nos chemises-robe allaient vraiment trancher dans la soirée... J'avoue m'être demandée à plusieurs reprises: "mince... C'est bien nous qui étions invités?" Et puis, faisant une totale confiance à Ian, l'organisateur, on a fini par se dire: "si on est là, c'est qu'on a notre place"... Et la place, on se l'est faite. Troisième position de la soirée, juste après un groupe de Grind Core... Késako ça? Bon, comment vous expliquer... Vous voyez le bruit du moteur de votre voiture quand il a pris froid et qu'il commence à redémarrer... "brrrrr brrrrr brrrrr". Voilà. C'est à peu près tout ce que j'ai réussi à discerner... Alors bon, c'est sûr que nous, après, euh... "Hallo!!" Heureusement, entre chaque groupe, une troupe de théâtre recentrait les énergies du public autour de pièces, certes incompréhensibles pour nos pauvres oreilles françaises mais, à en croire la réaction du public, drôles.

    Le concert /

    Ah, mon Dieu. Comment résumer ça.... On a eu un rappel!! Et ouais, c'est pas la classe ça?? Même qu'on a fait genre "on sait pas quoi jouer! Qu'est ce qu'on rejoue?" ... Non parce que, tout ça, évidemment, c'était prévu! (hum). Le public était chouette, il dansait, on a même eu droit à un "Allez les Bleus!" (ok, Nils, on t'a reconnu!). Bref, c'était super. Vous avez la pression pour être un public à la hauteur des Glühweinmassaker-tiens! Rhooo, je plaisante!

    Hey, en plus, j'ai un peu parlé anglais, j'ai même pas eu peur, et sur mes trois blagues, ils ont ri à une!!! C'est pas beau ça??!

    L'après-concert /

    Ah ben, là, évidemment, il a bien fallu quitter nos costumes roses collants... Et se résoudre à enlever nos panoplies de super-héros-Ginetto-Machin! Les rencontres furent belles, il y a eu Nils et sa copine Maki (Gigi, non, c'est pas Anna!), il y a aussi la charmante demoiselle de l'entrée, qui a vendu tous nos cds et qui nous disait "Booonsouuaar Madaaame" à chaque fois qu'on passait devant elle, il y a eu Ian, qui m'a appris des techniques de grattouillage de ukulélé et qui a hébergé les trois énergumènes, Harald, chez qui nous avons dormi avec Julien et puis Stéphan qui nous a parlé de Patricia Kaas, l'ingé son punk qui nous a regardé avec des coeurs dans les yeux quand on est descendu de scène, les gens qui nous ont acheté notre cd sans prendre le cd... Etc, etc.
    Et puis, en Allemagne, tu bois du vin chaud à la vodka, et même pas tu as la tête qui tourne, ils sont fous ces Allemands!

    Ah, j'allais oublier. Nous avons donné notre première interview radio! Si si! L'événement était organisé en partenariat avec une radio, Radio X . Une émission nous sera entièrement consacrée le 28 janvier sur leur antenne, à 17 heures. Une heure d'émission avec morceaux du live et interview. Autant vous dire que l'interview, ce fut du grand n'importe quoi. Nils, notre copain traducteur avait un petit coup dans le nez et monopolisait pas mal le micro... Les questions? "ça vous fait quoi d'être interviewés dans une boucherie?" "Vous venez de Vincennes? Moi je connais bien le bois de Vincennes, ahah!". Bon, je le charrie, mais c'était super sympa, on a bien rigolé et mon "Ich Liebe Dich" et les cris des garçons resteront dans les annales de... de quoi, d'ailleurs? De notre mémoire, tiens!

    Le retour /

    Après une nuit courte et un café chez Ian et son amie, nous sommes donc repartis, la fleur au fusil et les "strates de cernes" sous les yeux. On a joué du ukulélé, fait trois rimes dégueulasses et chanté avec la voix un peu enrouée. Ils étaient remontés comme des coucous. Pffiou... Ah, et puis on a eu droit au contrôle de douanes, grâce aux cheveux d'Adrien!!! Imaginez, 5 gugusses dans une voiture avec un chevelu et 4 mal rasés (enfin, le chevelu était aussi mal rasé, sinon ça voudrait dire que je suis mal rasée...).  "Bonjour! Vous venez d'où? Vous avez des stupéfiants? "Non, on fait pas du rock n'roll" Vous fumez? Vous avez quoi dans le coffre? Vous avez combien d'argent? Vous l'avez où l'argent?", tout ça en 25 secondes et demi avec un agent de chaque côté de la fenêtre... Suspense, vous vous dites: purée, ils ont du vider le coffre... Et non, même pas! C'est pas la classe, ça? En plus, l'un des douaniers était plus que sexy (ah, l'attrait de l'uniforme, ça ne marche pas que pour les infirmières!)

    Voilà, bientôt, quelques photos viendront compléter cet inventaire à la Prévert et nous devrions recevoir une captation sonore du concert. Si notre comité de censure décide l'ouverture et la transparence de cette représentation, alors peut-être que vous aurez la chance, que dis-je l'honneur, d'écouter quelques morceaux "live". Mais pour ça, il faut être sage, et marquer sur vos tablettes nos prochains concert: à Lille le 21 février et à Paris le 28 février!!

    Gigi

    PS: Nous allons constituer une mailing list assez vite, pour vous tenir informés des nouveautés. Si vous souhaitez faire partie de la liste, envoyez moi un petit message par ici: ginette.machin@gmail.com !


  • Commentaires

    1
    La prune
    Mardi 9 Décembre 2008 à 10:26
    Pour ginette, hiphiphip... PROSIT!
    Trop la classe ma Ginette! Moi j'étais déjà au fait de ton potentiel "paillard", je ne te sous-estimerai jamais :D. Sinon, t'as le numéro du douanier ? histoire de... enfin... non mais je dis ça... euh, je dis ça. Hâte de faire clapclap en France. Et t'inquiète, on fera aussi bien que les allemands, même sans vodka dans l'vin chaud. BODIOU la prune
    2
    adrien
    Mardi 9 Décembre 2008 à 12:08
    bien
    Très bon compte rendu Chef. J'approuve.
    3
    Noëlle
    Mardi 9 Décembre 2008 à 23:16
    Roulez jeunesse...
    Bravo et merci Ginette pour ce passionnant récit ! et moi qui croyait avoir vécu de folles aventures ce week-end avec la Wii... même pas mieux que GlühweinMassaker Null Acht! Trop impatiente de vous retrouver sur scène à Paris... :-)
    4
    Vendredi 12 Décembre 2008 à 00:02
    félicitationsssss
    Génial le texte avec une dose d'humour pour ne pas se prendre la tête.Je vous imagine tous dans le kangoo a délirer. J'aurais surement bien assuré sur ce coup là. Tu me connais n'est-ce-pas ? BISOUS
    5
    Vendredi 12 Décembre 2008 à 14:39
    Merki!
    --> La Prune: pour le douanier, non, pas de numéro, mais y'a toujours le voisin écrivain... On mène une expédition? --> Adrien: J'ai gardé secret ton strip tease sur scène... Ahaha (qui croira ça?) --> Noëlle: Vivement qu'on essaie la WII tous ensemble!! --> Tatanicole: aaaaaah les mecs, c'est ma tata!!! Elle est pire que moi, si, si je vous jure!!
    6
    Adrien
    Vendredi 12 Décembre 2008 à 18:20
    Strip tease
    La classe... C'est vrai que le strip tease était un peu déplacé.... Les Allemands ont flipper grave! Ils n'avaient jamais rien d'aussi gros depuis...pfff mon strip tease à Gross Umstadt ! sinon, avoir une tata Nicole moi je dis c'est trop la classe... Mais alors pire quoi toi patronne, la j'en doute! Et les douaniers franchement... Il y a que la chef qui regarde les douaniers alors qu'elle a 4 beaux gosses dans l'Kangoo...
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